La règle de droit est générale et impersonnelle. Elle s'applique de manière uniforme à tous les individus ou à toutes les situations qui répondent aux critères qu'elle définit. Elle ne tient pas compte des particularités individuelles et s'adresse à des catégories définies (tels que tous les citoyens, tous les propriétaires, etc.) plutôt qu'à des personnes nommées. (EX : pas le droit de voler un bonbon ou une maison)
Le caractère coercitif de la règle de droit signifie qu'elle est obligatoirement respectée et que sa violation entraîne des sanctions par l'autorité publique. Celles-ci peuvent être pénales, civiles ou administratives selon la nature de la règle transgressée.
Elle s'applique a tous les individus sans qu'ils puissent en écarter l'application.
La règle de droit organise la société en définissant les conditions de la vie en commun. Elle établit les droits et les devoirs des individus et des collectivités, régule les rapports sociaux et économiques, et assure la stabilité et la paix sociale. Elle est un instrument de cohésion sociale.
La règle de droit protège les droits et libertés des individus en fixant des limites aux actions d'autres personnes ou de l'État. Elle veille à l'égalité devant la loi et garantit que les droits fondamentaux reconnus par les lois et constitutions sont préservés.
Les sources écrites de la règle de droit comprennent les constitutions, les lois, et les règlements. Ces textes normatifs, adoptés par les autorités compétentes, définissent explicitement les règles destinées à régir la vie sociale.
Les sources non écrites incluent la jurisprudence et la coutume. La jurisprudence est l'interprétation et l'application des règles de droit par les tribunaux. La coutume, quant à elle, est une pratique répétée et acceptée par la communauté comme étant juridiquement obligatoire.