Dans le contexte parisien, la régulation du marché de la formation des adultes est souvent externalisée. Cela signifie que plutôt que d'être directement gérée par les institutions locales, la régulation est confiée à des entités extérieures, qu'il s'agisse d'organismes professionnels, de groupements sectoriels ou d'autres types d'acteurs que l'on retrouve au-delà des frontières de la ville. Les décisions concernant l'orientation des offres de formation, les financements ou encore les certifications peuvent donc se retrouver influencées par des acteurs et enjeux dépassant le cadre strictement parisien.

À Grenoble, le marché de la formation continue est largement considéré comme étant autorégulé. Cela signifie que le marché fonctionne principalement de manière autonome, où l'offre et la demande s'ajustent par elles-mêmes sans nécessiter l'intervention directe de régulateurs externes. Les organismes de formations et les entreprises locales collaborent afin de développer des cursus qui répondent directement aux mutations industrielles de la région et aux compétences demandées par le marché de l'emploi. Cela peut entraîner une plus grande flexibilité et réactivité, mais aussi des disparités en fonction des secteurs et des cycles économiques.

Le marché de la formation à Toulouse est décrit comme chaotique, signifiant qu'il manque de cohérence et de prévisibilité dans sa régulation. Cette situation peut être attribuée à une fragmentation des acteurs impliqués, chacun poursuivant ses propres objectifs sans une coordination suffisamment efficace. Les formations proposées par les institutions peuvent être déconnectées des besoins réels du marché local ou évoluer rapidement en raison de l'absence d'une stratégie durable partagée. Cela provoque une confusion parmi les apprenants adultes et complique l'élaboration de parcours de formation structurés.