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Section 2 - L'infraction tentée

§1 - La tentative interrompue / suspendue

Art 121-5 CP - énonce les conditions cumulatives

  • un commencement d'exécution
  • une absence de désistement volontaire
A - Un commencement d'exécution

Étapes de commencement d'exécution :

  • résolution criminelle : pensée coupable non extériorisé, non punissable
  • actes préparatoires : extériorisé mais non équivoque, non punissable sauf incrimination de façon autonome (port d'arme)
  • exécution de l'infraction : loi pénal s'applique

a - Diversité des propositions doctrinales

Théorie à dominante matérialiste (favorable aux justiciables) - s'attache à l'analyse des faits, acte univoque qui révèle le délit


Théorie à dominante spiritualiste - importance à la recherche de l'état d'esprit de l'agent, acte qui révèle une volonté criminelle irrévocable soit punissable de nuire

b - Pragmatisme des solutions jurisprudentielles

Définition : constitué par tous les "actes tendant directement et immédiatement à la réalisation de l'infraction projetée"

Conditions dégagé par la jurisprudence :

  • intention irrévocable
  • lien de causalité étroit et direct entre le comportement et l'infraction


Exception :

  • Délit d’escroquerie à l’assurance - la destruction volontaire d’un bien assuré ne constitue pas un commencement d’exécution, tant que l’agent n’a pas déclaré le sinistre à sa compagnie d’assurance.
B - Une absence de désistement volontaire

a - Le désistement volontaire

Conditions :

  • entièrement personnel et spontané
  • pas lier à une circonstances qui serait indépendante de la volonté de l'auteur


CA Douai 6 mai 2003 - s’était désisté volontairement d’une tentative d’évasion le détenu qui après avoir creusé le béton sous les barreaux de sa fenêtre à finalement prévenu un surveillant pour qu’il constate les dégâts.


Crim 21 juin 2017 - rajoute la condition que le désistement doit se produire avant que le commencement d’exécution est déjà produit un commencement de consommation

b - Le désistement involontaire / repentir tardif

Cause extérieur pouvant entraîner un désistement :

  • opposition
  • résistance
  • vigilance
  • refus de la victime

c - La problématique du désistement influencé

Désistement volontaire mais dépourvu de spontanéité puisque influencé par une cause extérieure.

Faut déterminer la cause prépondérante du désistement, mais la plupart c'est une cause externe.





d - Le repentir actif

Le repentir est pris en considération par les juges lors de la délibération du quantum de la peine

  • cause d'exemption de peine : infraction de complot, omission de témoignage en faveur d'un innocent, faux témoignage
  • cause d'atténuation de peine : trafic de drogue, infraction d'enlèvement et de séquestration de personne, terrorisme

Loi Perben II 2004 - Un détenu peut obtenir une réduction de peine exceptionelle s"il fournit des informations permettant de prévenir une infraction liée à la criminalité organisée.

C - Conditions de répression de la tentative interrompue

a - Domaine infractionnel de la tentative interrompue

Liée à la classification tripartite des infractions de l'art 111-1 CP : crimes, délits et contraventions

  • Crime : répression possible
  • Délit : répression subordonnée à l'existence d'une disposition légale expresse
  • Contravention : non répression de la tentative

b - Peines applicables à la tentative interrompue

Même peine que l'auteur d'une infraction consommée, peut être moins sanctionnée avec le principe de l'individualisme des sanctions


Cas particulier :

  • répression de complicité : qu'en présence d'une tentative elle-même punissable
  • Art 221-5-1 CP - mandat criminel : une personne qui provoque un tiers de commettre un crime, n'est pas assuré de l'impunité même s'il n'a pas eu lieu
§2 - La tentative inefficace
A - l'infraction manquée

Tentative échoué par maladresse, à cause d'une intervention extérieure

Même chose d'une tentative interrompue

B - l'infraction impossible

Pouvait pas réaliser l'infraction en raison d'une circonstance qu'il ignorait au moment de son action

Raisons de l'échec :

  • inefficacité des moyens utilisés (empoisonneur qui utilise un moyen inoffensif)
  • inexistence de l'objet de l'infraction (meurtrier qui tire sur un cadavre)


Théorie de Ortolan : distinction entre impossibilité absolue (non punissable) et

impossibilité relative (punissable en raison de son rapprochement avec la tentative).


Théorie de Garraud et Roux : distinction entre impossibilité de droit (non punissable) et impossibilité de fait (punissable).

Crim Perderau 16 janvier 1986 - assimilation totale de l'infraction impossible à l'infraction manquée donc réprimée


Section 2 - L'infraction tentée

§1 - La tentative interrompue / suspendue

Art 121-5 CP - énonce les conditions cumulatives

  • un commencement d'exécution
  • une absence de désistement volontaire
A - Un commencement d'exécution

Étapes de commencement d'exécution :

  • résolution criminelle : pensée coupable non extériorisé, non punissable
  • actes préparatoires : extériorisé mais non équivoque, non punissable sauf incrimination de façon autonome (port d'arme)
  • exécution de l'infraction : loi pénal s'applique

a - Diversité des propositions doctrinales

Théorie à dominante matérialiste (favorable aux justiciables) - s'attache à l'analyse des faits, acte univoque qui révèle le délit


Théorie à dominante spiritualiste - importance à la recherche de l'état d'esprit de l'agent, acte qui révèle une volonté criminelle irrévocable soit punissable de nuire

b - Pragmatisme des solutions jurisprudentielles

Définition : constitué par tous les "actes tendant directement et immédiatement à la réalisation de l'infraction projetée"

Conditions dégagé par la jurisprudence :

  • intention irrévocable
  • lien de causalité étroit et direct entre le comportement et l'infraction


Exception :

  • Délit d’escroquerie à l’assurance - la destruction volontaire d’un bien assuré ne constitue pas un commencement d’exécution, tant que l’agent n’a pas déclaré le sinistre à sa compagnie d’assurance.
B - Une absence de désistement volontaire

a - Le désistement volontaire

Conditions :

  • entièrement personnel et spontané
  • pas lier à une circonstances qui serait indépendante de la volonté de l'auteur


CA Douai 6 mai 2003 - s’était désisté volontairement d’une tentative d’évasion le détenu qui après avoir creusé le béton sous les barreaux de sa fenêtre à finalement prévenu un surveillant pour qu’il constate les dégâts.


Crim 21 juin 2017 - rajoute la condition que le désistement doit se produire avant que le commencement d’exécution est déjà produit un commencement de consommation

b - Le désistement involontaire / repentir tardif

Cause extérieur pouvant entraîner un désistement :

  • opposition
  • résistance
  • vigilance
  • refus de la victime

c - La problématique du désistement influencé

Désistement volontaire mais dépourvu de spontanéité puisque influencé par une cause extérieure.

Faut déterminer la cause prépondérante du désistement, mais la plupart c'est une cause externe.





d - Le repentir actif

Le repentir est pris en considération par les juges lors de la délibération du quantum de la peine

  • cause d'exemption de peine : infraction de complot, omission de témoignage en faveur d'un innocent, faux témoignage
  • cause d'atténuation de peine : trafic de drogue, infraction d'enlèvement et de séquestration de personne, terrorisme

Loi Perben II 2004 - Un détenu peut obtenir une réduction de peine exceptionelle s"il fournit des informations permettant de prévenir une infraction liée à la criminalité organisée.

C - Conditions de répression de la tentative interrompue

a - Domaine infractionnel de la tentative interrompue

Liée à la classification tripartite des infractions de l'art 111-1 CP : crimes, délits et contraventions

  • Crime : répression possible
  • Délit : répression subordonnée à l'existence d'une disposition légale expresse
  • Contravention : non répression de la tentative

b - Peines applicables à la tentative interrompue

Même peine que l'auteur d'une infraction consommée, peut être moins sanctionnée avec le principe de l'individualisme des sanctions


Cas particulier :

  • répression de complicité : qu'en présence d'une tentative elle-même punissable
  • Art 221-5-1 CP - mandat criminel : une personne qui provoque un tiers de commettre un crime, n'est pas assuré de l'impunité même s'il n'a pas eu lieu
§2 - La tentative inefficace
A - l'infraction manquée

Tentative échoué par maladresse, à cause d'une intervention extérieure

Même chose d'une tentative interrompue

B - l'infraction impossible

Pouvait pas réaliser l'infraction en raison d'une circonstance qu'il ignorait au moment de son action

Raisons de l'échec :

  • inefficacité des moyens utilisés (empoisonneur qui utilise un moyen inoffensif)
  • inexistence de l'objet de l'infraction (meurtrier qui tire sur un cadavre)


Théorie de Ortolan : distinction entre impossibilité absolue (non punissable) et

impossibilité relative (punissable en raison de son rapprochement avec la tentative).


Théorie de Garraud et Roux : distinction entre impossibilité de droit (non punissable) et impossibilité de fait (punissable).

Crim Perderau 16 janvier 1986 - assimilation totale de l'infraction impossible à l'infraction manquée donc réprimée

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