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Lycée
Première

Remarques 42 à 47

Analyse

A retenir :

INTRODUCTION

  • Les Caractères, publié entre 1688 et 1696 par Jean de La Bruyère, s'inscrit dans le mouvement du classicisme. Le moraliste se donne pour fonction de dépeindre les vices de chacun afin d'améliorer la société.
  • Dans Les Caractères, La Bruyère, qui fréquenta l'aristocratie dénonce ainsi les défauts et passions à travers des "remarques" d'une grande variété, allant de la maxime au portrait animé.
  • Ce texte est constitué de six remarques extraites du livre « Des biens de fortune » au centre duquel se trouve la question de l'influence de l'argent dans les rapports entre les individus. Cette série de remarques allie étroitement enrichissement personnel et tromperie, dimension matérielle et dimension morale.

LECTURE

Nous allons voir comment ces remarques mettent en lumière les conséquences désastreuse de l'appât du gain dans une perspective moral.

I - (42 ; 43) L’usage de la tromperie dans le commerce

II - (44 ; 46) La critique morale d’une recherche universelle de l’enrichissement

III – (47) Une illustration frappante des inégalités sociales

A retenir :

I - (42 ; 43) L’usage de la tromperie dans le commerce

Parataxerythme mécanique qui souligne la répétition quotidienne du mensonge.

Lexique de la tromperie → mise en accusation des pratiques commerciales malhonnêtes.

Antithèse entre le discours commercial flatteur et la réalité du produit → critique de l’apparence.

Hyperbole ironique : « le marchand fait des montres… il a des marques fausses » → souligne le mensonge organisé.

{La Bruyère dénonce ici la perte d’honnêteté au profit du profit : le commerce est corrompu par le mensonge.}

A retenir :

II - (44 ; 46) La critique morale d’une recherche universelle de l’enrichissement

Antithèse socialerenversement des valeurs.

Énumération → des qualités neutres moralement, détournées par l’appât du gain.

Champ lexical du faux mérite → talents développés pour la réussite matérielle, non morale.

Oxymore → critique d’une fausse vertu, qui ne se manifeste qu’après la réussite.

{La Bruyère souligne que tous les hommes, même modestes, peuvent céder à cette quête trompeuse, souvent au détriment de leurs valeurs.}

A retenir :

III - (47) Une illustration frappante des inégalités sociales

Champ lexical de la souffrance → misère physique et sociale.

Antithèse choquante → image marquante de l’injustice.

Hyperbole → met en relief l’exagération des privilèges : excès de richesse face à l’indigence de masse.

Modalisation personnelle → émotion du moraliste, engagement personnel.

Clôture en forme de maximecritique de la médiocrité morale de ceux qui se contentent de l’injuste.

{Cette remarque finale synthétise l’indignation morale du texte : l’enrichissement excessif est indécent et profondément injuste}

A retenir :

CONCLUSION

  • À travers ces remarques, La Bruyère dénonce avec ironie et gravité les ravages de l’appât du gain.
  • Il montre que la tromperie, l’égoïsme et l’injustice sociale découlent de la recherche excessive de richesse.
  • La portée de ces critiques est morale et universelle : chacun est concerné, et l’auteur appelle à une réforme intérieure fondée sur l’honnêteté et la modération.
Lycée
Première

Remarques 42 à 47

Analyse

A retenir :

INTRODUCTION

  • Les Caractères, publié entre 1688 et 1696 par Jean de La Bruyère, s'inscrit dans le mouvement du classicisme. Le moraliste se donne pour fonction de dépeindre les vices de chacun afin d'améliorer la société.
  • Dans Les Caractères, La Bruyère, qui fréquenta l'aristocratie dénonce ainsi les défauts et passions à travers des "remarques" d'une grande variété, allant de la maxime au portrait animé.
  • Ce texte est constitué de six remarques extraites du livre « Des biens de fortune » au centre duquel se trouve la question de l'influence de l'argent dans les rapports entre les individus. Cette série de remarques allie étroitement enrichissement personnel et tromperie, dimension matérielle et dimension morale.

LECTURE

Nous allons voir comment ces remarques mettent en lumière les conséquences désastreuse de l'appât du gain dans une perspective moral.

I - (42 ; 43) L’usage de la tromperie dans le commerce

II - (44 ; 46) La critique morale d’une recherche universelle de l’enrichissement

III – (47) Une illustration frappante des inégalités sociales

A retenir :

I - (42 ; 43) L’usage de la tromperie dans le commerce

Parataxerythme mécanique qui souligne la répétition quotidienne du mensonge.

Lexique de la tromperie → mise en accusation des pratiques commerciales malhonnêtes.

Antithèse entre le discours commercial flatteur et la réalité du produit → critique de l’apparence.

Hyperbole ironique : « le marchand fait des montres… il a des marques fausses » → souligne le mensonge organisé.

{La Bruyère dénonce ici la perte d’honnêteté au profit du profit : le commerce est corrompu par le mensonge.}

A retenir :

II - (44 ; 46) La critique morale d’une recherche universelle de l’enrichissement

Antithèse socialerenversement des valeurs.

Énumération → des qualités neutres moralement, détournées par l’appât du gain.

Champ lexical du faux mérite → talents développés pour la réussite matérielle, non morale.

Oxymore → critique d’une fausse vertu, qui ne se manifeste qu’après la réussite.

{La Bruyère souligne que tous les hommes, même modestes, peuvent céder à cette quête trompeuse, souvent au détriment de leurs valeurs.}

A retenir :

III - (47) Une illustration frappante des inégalités sociales

Champ lexical de la souffrance → misère physique et sociale.

Antithèse choquante → image marquante de l’injustice.

Hyperbole → met en relief l’exagération des privilèges : excès de richesse face à l’indigence de masse.

Modalisation personnelle → émotion du moraliste, engagement personnel.

Clôture en forme de maximecritique de la médiocrité morale de ceux qui se contentent de l’injuste.

{Cette remarque finale synthétise l’indignation morale du texte : l’enrichissement excessif est indécent et profondément injuste}

A retenir :

CONCLUSION

  • À travers ces remarques, La Bruyère dénonce avec ironie et gravité les ravages de l’appât du gain.
  • Il montre que la tromperie, l’égoïsme et l’injustice sociale découlent de la recherche excessive de richesse.
  • La portée de ces critiques est morale et universelle : chacun est concerné, et l’auteur appelle à une réforme intérieure fondée sur l’honnêteté et la modération.
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