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Lycée
Première

Le portrait d'Acis

Analyse

A retenir :

INTRODUCTION

  • Les Caractères, publié entre 1688 et 1696 par Jean de La Bruyère, s'inscrit dans le mouvement du classicisme. Le moraliste se donne pour fonction de dépeindre les vices de chacun afin d'améliorer la société.
  • Dans Les Caractères, La Bruyère, qui fréquenta l'aristocratie dénonce ainsi les défauts et passions à travers des "remarques" d'une grande variété, allant de la maxime au portrait animé.
  • Cette remarque, est la septième remarque du chapitre "De la société et de la conversation" et prend la forme d'un dialogue fictif. Acis, un beau parleur sans esprit, est présenté à travers la bouche du moraliste, qui se met en scène pour conseiller son interlocuteur sur le langage à adopter en public.

LECTURE

Comment cet extrait se repose-t-il sur la théâtralisation d'un échange qui permet de faire émerger un art de la conversation à travers le double portrait du moraliste et du sans esprit?

I - Un faux dialogue entre le moraliste et Acis, qui porte sur l'art de s'exprimer

II - En quoi esprit et simplicité sont complémentaire pour avoir une conversation honnête

A retenir :

I - Un faux dialogue entre le moraliste et Acis, qui porte sur l'art de s'exprimer

Le ton théâtral et comique de l’échange → Le texte est construit comme un faux dialogue, réplique vive et confuse qui mime un malentendu.

Une énumération absurde → Le moraliste réduit le discours d’Acis à des évidences ridicules. Effet de moquerie.

Figures d’insistance : anaphore → Le moraliste reprend les mots pour mieux démonter le discours creux d’Acis.

Parataxe et vivacité du styleImite une conversation vive mais confuse, marque de l’échec d’Acis à se faire comprendre.

Mise en scène du ridiculeMétaphore du costume, Acis se déguise en homme d’esprit sans en avoir la substance.

A retenir :

II - En quoi esprit et simplicité sont complémentaire pour avoir une conversation honnête

Une leçon de clarté → Image vivante et familière : le moraliste ramène Acis à la réalité.

Ironie didactique → L’auteur valorise la simplicité comme preuve d’intelligence.

Antithèse entre le style pompeux et la parole claire → La Bruyère condamne le vide rhétorique.

Ironie finale → Dénonce ceux qui veulent briller au lieu de communiquer.

Portée morale : le véritable esprit n’est pas dans les mots compliqués, mais dans la sincérité et l’honnêteté de l’échange.

A retenir :

CONCLUSION

  • Ce dialogue fictif met en scène la faillite d’un langage creux, opposée à la parole claire du moraliste.
  • Le texte repose sur la théâtralisation de l’échange pour ridiculiser l’homme sans esprit, et ainsi faire émerger une vision de l’art de la conversation.
  • La Bruyère valorise un idéal de communication fondé sur la clarté, la simplicité et la modestie, au service du lien social.
  • Le double portrait — du pédant ridicule et du moraliste pédagogue — sert à corriger les mœurs et à instruire avec humour.
Lycée
Première

Le portrait d'Acis

Analyse

A retenir :

INTRODUCTION

  • Les Caractères, publié entre 1688 et 1696 par Jean de La Bruyère, s'inscrit dans le mouvement du classicisme. Le moraliste se donne pour fonction de dépeindre les vices de chacun afin d'améliorer la société.
  • Dans Les Caractères, La Bruyère, qui fréquenta l'aristocratie dénonce ainsi les défauts et passions à travers des "remarques" d'une grande variété, allant de la maxime au portrait animé.
  • Cette remarque, est la septième remarque du chapitre "De la société et de la conversation" et prend la forme d'un dialogue fictif. Acis, un beau parleur sans esprit, est présenté à travers la bouche du moraliste, qui se met en scène pour conseiller son interlocuteur sur le langage à adopter en public.

LECTURE

Comment cet extrait se repose-t-il sur la théâtralisation d'un échange qui permet de faire émerger un art de la conversation à travers le double portrait du moraliste et du sans esprit?

I - Un faux dialogue entre le moraliste et Acis, qui porte sur l'art de s'exprimer

II - En quoi esprit et simplicité sont complémentaire pour avoir une conversation honnête

A retenir :

I - Un faux dialogue entre le moraliste et Acis, qui porte sur l'art de s'exprimer

Le ton théâtral et comique de l’échange → Le texte est construit comme un faux dialogue, réplique vive et confuse qui mime un malentendu.

Une énumération absurde → Le moraliste réduit le discours d’Acis à des évidences ridicules. Effet de moquerie.

Figures d’insistance : anaphore → Le moraliste reprend les mots pour mieux démonter le discours creux d’Acis.

Parataxe et vivacité du styleImite une conversation vive mais confuse, marque de l’échec d’Acis à se faire comprendre.

Mise en scène du ridiculeMétaphore du costume, Acis se déguise en homme d’esprit sans en avoir la substance.

A retenir :

II - En quoi esprit et simplicité sont complémentaire pour avoir une conversation honnête

Une leçon de clarté → Image vivante et familière : le moraliste ramène Acis à la réalité.

Ironie didactique → L’auteur valorise la simplicité comme preuve d’intelligence.

Antithèse entre le style pompeux et la parole claire → La Bruyère condamne le vide rhétorique.

Ironie finale → Dénonce ceux qui veulent briller au lieu de communiquer.

Portée morale : le véritable esprit n’est pas dans les mots compliqués, mais dans la sincérité et l’honnêteté de l’échange.

A retenir :

CONCLUSION

  • Ce dialogue fictif met en scène la faillite d’un langage creux, opposée à la parole claire du moraliste.
  • Le texte repose sur la théâtralisation de l’échange pour ridiculiser l’homme sans esprit, et ainsi faire émerger une vision de l’art de la conversation.
  • La Bruyère valorise un idéal de communication fondé sur la clarté, la simplicité et la modestie, au service du lien social.
  • Le double portrait — du pédant ridicule et du moraliste pédagogue — sert à corriger les mœurs et à instruire avec humour.
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