La loi du 29 juillet 1881 établit un délai de prescription pour les infractions de presse de trois mois, allongé à un an en cas d'infractions aggravées (racisme, homophobie). Ces délais ne sont pas francs, c'est-à-dire qu'ils peuvent expirer lors d'un jour chômé ou férié. La procédure oblige généralement la dénonciation par la victime via une plainte avec constitution de partie civile, et le retrait de celle-ci met fin aux poursuites.
Définition
Les Spécificités de la Loi du 29 Juillet 1881
Spécificités procédurales
Spécificités de fond
La loi du 29 juillet 1881 établit ses propres catégories d'infractions spéciales comme la provocation à la commission de crimes, l'apologie du terrorisme ou des crimes contre l'humanité, et l'atteinte à la présomption d'innocence. Elle encadre strictement la diffamation et l'injure.
LES MÉCANISME SPECIFIQUE DU DROIT DE LA PRESSE
Les responsables dans la presse écrite
Le principe de la responsabilité en cascade
La responsabilité en cascade est appliquée selon l'article 42 de la loi, formant une chaîne reliant le directeur de publication (ou éditeur), les auteurs, les imprimeurs, puis les distributeurs. Le directeur de publication est l'auteur principal par son rôle de vérification et de surveillance. Les complices incluent les auteurs qui participent directement ou indirectement à l'élaboration du contenu (cad que les auteurs au sens littéral sont les complices en pénal)
Le principe d'irresponsabilité des personnes morales
Les responsables dans les autres médias
L'audiovisuel
Internet
Sur Internet, les règles de la loi de la presse de 1881 s'appliquent, ainsi que celles de la loi de 2004 pour la confiance dans l'économie numérique. Le critère de fixation du message est primordial : si le message est préalablement contrôlé, le directeur de publication est responsable ; sinon, l'auteur du message l'est.